Opportunités
Il y a des histoires qui vous trottent longtemps par la tête. Celle-ci racontée à la première personne réunit plusieurs sujets faisant appel à mes souvenirs d’étudiant et de cas rencontrés dans mon métier d’architecte, avec en fond Paris où je suis né, et ce passionné violoniste dans la peau duquel je me suis glissé avec volupté.
Je fais aujourd’hui appel à vous pour réaliser ensemble ce projet d’édition. Je vous propose de contribuer à la naissance de cet ouvrage en devenant partenaire de sa création. Votre nom en tant que contributeur sera présent dans le livre que vous recevrez en avant-première !
Tout commence en 1956 avec l’amitié fusionnelle de trois collégiens, en troisième à Condorcet, qui cultivent les secrets en se promettant que le survivant les relaterait dans un livre édité. Après deux décès précoces, ne reste que le violoniste tourmenté par une tâche qu’il juge écrasante, et surtout peu compatible avec sa charge de second violon au Philharmonique de Radio France. Mais le hasard lui fait rencontrer en 83 une universitaire juive qui propose de l’aider, et ce faisant met en évidence la relation freudienne de ce trio demeuré soudé en dépit de leurs vies divergentes. Ce travail d’écriture, abordant maints détails intimes, tantôt bute sur leurs différences de culture tantôt les rapproche en créant une connivence, qui les mènera jusqu’en Israël au gré d’enchaînements constituant l’intérêt de ce livre dense riche de réflexions.
« Entre les volets de bois occultant la vitrine filtrait une lueur me disant que Sarah m’attendait. J’entrai et, ne la voyant pas à son bureau, hésitai.
— Par ici, cria-t-elle du coin lecture, un livre sur les genoux.
J’allai m’y asseoir, attendant qu’elle s’expliquât.
— Voulez-vous de mon aide ?
Comme je ne lui donnais pas l’impression de réfléchir assez vite, un peu brusque, elle précisa :
— Voulez-vous de mon aide pour votre bouquin ?
— C’est gentil. Mais pour quelles raisons ?
— Disons que ça me plairait d’écrire un roman.
— Ce n’est pas un roman.
— À vos yeux, peut-être pas, mais aux miens, si.
— Le but est de seulement rapporter des événements.
— Sauf qu’il faudra bien combler les vides entre ces événements pour que la lecture soit intéressante. Dites-vous que tout biographe se heurte au manque d’informations qu’il doit compenser en fonction de ses connaissances du personnage, de son milieu et du contexte de l’époque. Une part de fiction sera donc nécessaire pour éviter un banal compte rendu chronologique.
— Je vous remercie de votre intention, mais…
— Mais ça vous gêne de me livrer des secrets qui n’en seront plus sitôt publiés. J’ai du mal à saisir.
— Il y a les secrets en soi, et nos états d’esprit que vous pourriez ne pas comprendre. Également des sujets personnels non destinés à être publiés, dont le narrateur doit cependant être au courant pour stimuler son empathie.
— Rassurez-vous, j’ai étudié la psychologie.
Me dire perplexe serait très en dessous de la réalité. Cette offre pouvait en effet s’avérer déterminante puisque Sarah était agrégée de lettres, à condition d’accepter son intrusion à la fois dans mon passé et dans mon présent pour que celui-ci éclairât celui-là. Mais, après tout, la fatalité ne nous avait-elle pas faits virtuellement frère et sœur à cause de ma grande ressemblance avec Heinrich ?
— Vous aurez l’esprit libre pour la musique. »
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Le budget souhaité
Mon budget idéal serait de 990 €. La publication nécessite de participer à la correction, la mise en page, l’impression et la commercialisation afin que ce travail de création soit le mieux valorisé possible. Les participations seront réparties de cette manière : – 20 % pour la correction, la mise en page et la création de la couverture ; – 55 % pour l’impression. – 25 % pour la promotion. C’est pourquoi aujourd’hui je fais appel à vous, auteurs, lecteurs, passionnés de lecture ! Votre appui me sera précieux et c’est pourquoi je vous propose différentes contreparties en échange de votre aimable soutien.